lundi 2 mai 2016

Jour 01 – Première bédé ?


Ma toute première bédé, c'est sans aucun doute un Tintin, et probablement L'Île noire (en Album Double avec L'Etoile mystérieuse). En tout cas, c'est celle, parmi les toutes premières que j'ai lu, qui m'a laissé le plus grand souvenir.
C'est on-ne-peut-plus classique pour un francophone, surtout un frontalier, mais Hergé, quoi qu'il ne soit pas un nom que je sorte aussi facilement que Burroughs ou Morris, est un de ces messieurs qui ont fait mon imaginaire. Il faut dire que, si j'ai un merveilleux souvenir des aventures du petit reporter bruxellois, je le garde essentiellement de l'ambiance et des lieux visités, le personnage n'ayant pas survécu longtemps à mon appétit bédéphile, vite remplacé au panthéon des belges par Lucky Luke, et dans mes habitudes de lecture, par tout un tas de publications américaines.

Mes premiers comic-books datent ainsi de la même période. Il s'agit d'un Conan (l'album Conan Super Spécial n°2 pour être précis, comprenant les numéros 4-5-6) et d'un Strange (un album également, mais dont je suis bien incapable de donner les références, puisque je ne le possède plus. Le Tisseur y était en pleine saga Arachnophobia, le Namor de Jae Lee combattait pour reprendre Atlantis, un Tony Stark tétraplégique commandait son armure à distance et Cap' revenait sauver les Vengeurs de Bob Harras et Steve Epting de la colère d'Ikaris dans cette histoire étrange ou Proctor-le-chevalier-interdimensionnel voulait tuer toutes les Circé -et je vous cite tout ça de tête, donc je me vautre peut-être-).
J'ai un souvenir très précis de leur achat, en vacances, de ma lecture absolument passionnée des Vengeurs et de l'impossibilité totale que j'avais à lire Namor (le trait du Jae Lee de l'époque est ce que j'associais de plus proche à la pure bédé d'horreur), et de l'envie irrépressible d'en acheter cinquante autre que j'avais eu. Strange, c'était la meilleure bédé du monde, je connaissais Spider-Man et les X-Men par les dessins-animés, mais je n'avais jamais rien lu de pareil. Avec le temps, toutefois, le bourrin en slip de John Buscema a fini par avoir ma préférence.

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