mardi 5 avril 2016

Random work of wow : demomaking, the 2016 way

La démo, c'est vieux comme l'ordinateur. C'est comme avec les voitures, dont Henry Ford disait que la première course était née dès la construction de la deuxième auto. Dès l'arrivée au deuxième développeur, il y a eu compétition pour savoir qui ferait le truc le plus dingue avec le matériel à disposition.
A la fin des années 80, l'Amiga 500 et l'Atari ST ont cimenté la demoscene, créant une série de concours et de prix dont les multiples catégories ont encore court aujourd'hui. Et c'est là que la chose devient très très intéressante, car dans notre ère d'écrans 4k et de téléscopes intergalactiques, on pourrait faire (et on fait) des trucs de fou en exploitant toute la capacité mémoire possible. Pas les demomakers. Eux, ils explorent d'autres planètes en 64ko (64ko, hein, 64 kilooctets, pas 64k de résolution). C'est petit, 64ko. C'est moins d'un sixième du poids de la bannière de ce blog, qui est déjà compressée plus que de raison.
Le but du jeu, c'est évidemment de faire dans cet espace digne du tout début des années 90 (l'Amiga est mort en 1992) un boulot aussi probant que "les grands" dans leurs stockages mémoires illimités du XXIème siècle.
Et ça marche.
Evidemment, ça marche, sinon je ne m'embêterai pas à poster sur le sujet.
La preuve.


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