Et on se prend au jeu des références.
Le mystérieux vengeur qui débarque dans le ranch tenu par une jeune femme seule contre tous, n’est pas sans évoquer le Pale Rider biblique d'Eastwood. Avec son look d’épouvantail efflanqué, son regard hanté et son étrange perruque, Ed Harris est une de ces silhouettes dont on se raconte la légende au coin du feu. Seulement, là où la figure fantomatique de Clint déambulait, désincarnée, dans un paysage de mort, Ed Harris est bel et bien humain, animé par une vengeance qu'il couve depuis des années et par l'amour qu'il éprouve pour Amy Madigan dans le rôle d'une femme au passé pas si différent.
Evidemment, il y a aussi dans Riders of the Purple Sage de ces conventions télévisuelles qui font sa nature. Les méchants sont très méchants, l'amour est toujours vainqueur et lorsque le héros dégaine, dans le dernier quart d'heure, l'arme qu'il avait juré de ne plus utiliser, c'est l'Apocalypse. Ou quelque chose comme ça.
Riders of the Purple Sage est de ces bons westerns qui n'ont ni la possibilité ni la prétention d'être autre chose qu'un bon western. Plein de belles images et de caractères trempés aux paroles aussi simples que leurs costumes. La réalisation est propre, les accessoires sonnent authentique, le casting est excellent. Riders of the Purple Sage est un film à voir. Vraiment.
Riders of the Purple Sage, enfin, s'appelle Les Cavaliers de la Mort en français. Les voix du Seigneur...
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