"Pulp is not Art", lit-on parfois, souvent, et, certes, non, c'est pas le but ; la para-littérature ne porte pas ce nom par hasard, même si je trouve le nom dégueulasse. Mais parfois.... Parfois, tu tombes sur des mecs comme Virgil Finlay.
Virgil Finlay (1914-1971) n'était pas un auteur, il n'était pas même un de ces proéminents artistes de couverture comme Rafael DeSoto, qu'on a vu en "une" du Shadow, du Spider ou de Black Mask. Non, Virgil Finlay dessinait des intérieurs. Des grandes pages, simple, doubles ou demies, en noir et blanc, "crayon et encre", au milieu du texte. "Flavor illustration", qu'on dit dans le jargon. L'épice qui donne le goût à la prose. Et Virgil Finlay était un maître. De la composition, de la hachure, des espaces négatifs, des textures, de l'anatomie et des surimpressions.
Virgil Finlay a fait les intérieurs d'Abraham Merritt, de Lovecraft, d'Henry Kuttner, de John Taine (pseudonyme d'E.T. Bell, un des plus grands mathématiciens du début du XXème siècle, romancier à ses heures).
Virgil Finlay a aussi écrit de la poésie dans Weird Tales et publié des portfolios d'illustrations sur l'astrologie.
"Pulp is not Art", qu'y disent.... Les ignorants...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire